Protégez votre vie privée avec un compte Finsta

Comme la génération Z, évitez d'indiquer votre véritable nom/prénom sur vos réseaux sociaux.

Les membres de la génération Z — nés entre 1997 et 2012 — sont les premiers à pouvoir être qualifiés de digital natives puisqu’ils ont grandi avec Internet. Le Web a toujours fait partie de leur vie, tout comme YouTube ; pour eux, les téléphones se portent forcément toujours sur soi et sont sans fil. Les plus jeunes de cette génération, actuellement au stade de l’adolescence, consultent les réseaux sociaux tous les jours.
Mais en dépit du fait que ces jeunes gens ont grandi en ligne (ou pour cette raison), ils semblent dans l’ensemble moins préoccupés par les questions de la confidentialité et de la sécurité en ligne que les générations précédentes.

Selon une récente étude mondiale d’Avast*, seuls 23% des 18-24 ans craignent ainsi de se faire voler ou pirater leurs mots de passe, contre 33% des plus+ de 65 ans. Dans les faits, cette jeune génération n’a qu’une peur : celle de voir sa webcam piratée. Ils sont 16% à le redouter, contre 3% pour les plus+ de 65 ans. Cette génération avance trois problématiques qui lui tiennent à cœur : les piratages sur les réseaux sociaux, la publication de photos dénudées et la géolocalisation. Sans surprise sans doute, ces trois points représentent les activités en ligne les plus populaires auprès de la génération Z.

Ainsi, 65% des 18-24 ans utilisent les réseaux sociaux « plusieurs fois par jour » et 78% s’y rendent au moins une fois par jour, selon l’enquête d’Avast. A titre de comparaison, seuls 36% des plus+ de 65 ans y accèdent plusieurs fois par jour. La plupart protège en revanche leur vie privée à l’aide d’un compte Finsta (pour « fake Instagram »), n’indiquant pas son véritable nom/prénom. Les comptes finsta ont du succès auprès de la Génération Z parce qu’ils créent un espace où les jeunes gens peuvent publier des photos plus personnelles sans craindre que leurs parents, enseignants ou personnes peu appréciées les voient. Ils restent cependant conscients que cela ne les protège pas d’Internet dans sa globalité.


En matière de suivi et de collecte des données par les sites web et les grands groupes, cette GenZ ne se dit pas très inquiète de ce que font Google et consorts de ses informations personnelles. Elle est en revanche très rigoureuse et intraitable avec les données permettant de la géolocaliser, excepté les sites de type Google Maps.
Pour les enfants du numérique digital natives, la problématique de la confidentialité en ligne paraît n’avoir d’importance que pour leur vie privée dans leurs cercles amicaux et familiaux. Ils se soucient moins de ce que peuvent savoir les entreprises, administrations ou cybercriminels sur leur compte. Cela se comprend quand on sait à quel point l’idée d’une entité sans visage qui connaîtrait virtuellement tout sur soi est difficile à concevoir. Il est bien plus facile d’imaginer ce que pourrait faire un harceleur qui connaîtrait tout sur une personne, qu’une administration ou entreprise mettant la main sur ces mêmes données personnelles. Or la génération Z a bien tort de se soucier si peu du respect de sa vie privée en ligne. Année après année, la cybercriminalité gagne du terrain — du vol de données en accès libre aux attaques par hameçonnage (phishing), en passant par l’usage malintentionné de technologies.


Le FBI a relevé 2/3 de délits en ligne en plus en 2020, comparé à 2019. Le monde digital dans lequel ont grandi les membres jeunes de la génération Z renferme autant de nombreuses menaces, tapies dans les recoins pixellisés, que le monde réel.
La société peut protéger cette jeunesse en promouvant activement la cyber-alphabétisation. L’éducation en milieu scolaire a un impact réel. Des programmes, comme le Be Safe Online mené en République tchèque, a participé à l’éducation de plus de 3000 enfants scolarisés, permettant à des jeunes âgés de seulement 12 ans de repérer des abus et escroqueries sur Internet et de les signaler. Ce type de programme a le pouvoir de guider et de protéger les enfants du numérique digital natives pendant leur cheminement vers l’âge adulte.

 

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