Les utilisateurs français ont eu 26,8% de chances d’être confrontés à une menace digitale en 2021.
En moyenne, les particuliers du monde entier ont eu 29,25% de chances d’être confrontés à une menace sachant que les risques ont été de 26,8% pour les utilisateurs en France.
« Nous protégeons nos clients des activités malveillantes qui visent à s’emparer de leurs
données personnelles et de leur argent, en ayant pour conséquence d’entraver leur droit à une utilisation d’Internet en toute sécurité et avec l’esprit tranquille », souligne Jakub Kroustek, Directeur des études sur les programmes malveillants chez Avast.
Les pays ou régions où les particuliers sont les plus susceptibles de faire face à des
menaces sont les suivants :
1. Kosovo (53,71%)
2. Chine (48,11%)
3. Afghanistan (46,43%)
4. Yémen (46,21%)
5. Angola (44,65%)
6. Rwanda (44,61%)
7. Egypte (44,39%)
8. Madagascar (44,13%)
9. Algérie (44,05%)
10. Macao (44,01%)
Les dix pays ou régions présentant le plus faible risque de faire face à des menaces :
1. Porto Rico (21,64 %)
2. Corée du Sud (22,81%)
3. Royaume-Uni (23,55%)
4. Martinique (23,80%)
5. Guadeloupe (23,83%)
6. Irlande (24,11%)
7. Finlande (24,21%)
8. Suisse (24,23%)
9. Pays-Bas (24,27%)
10. Danemark (24,39%)
Dans la plupart des cas, les pays présentant le ratio de risque le plus élevé sont ceux dont la situation sociale et politique est compliquée (Moyen-Orient, Asie, Afrique et Est de l’Europe).
Ce ratio plus élevé peut s’expliquer par l’accès restreint des utilisateurs à des contenus, ce qui les pousse à contourner les blocages en passant par des canaux non sécurisés pour les consulter. L’infrastructure digitale de ces pays semble présenter des niveaux de sécurité plus faibles : il peut s’agir d’un fournisseur d’accès à Internet ou d’un webmail local qui ne détecte et ne bloque pas avec l’efficacité nécessaire les menaces avant qu’elles ne touchent leur cible. Dès lors, le ratio de risque est plus élevé. Enfin, les utilisateurs dans ces régions sont sans doute moins bien sensibilisés à la cybersécurité et aux bonnes pratiques requises en la matière.
Les utilisateurs particuliers ont été, dans le monde entier, confrontés à dix principaux types de programmes malveillants (malware) en 2021 :
● Cheval de Troie (30,73%)
● Infecteur de fichiers (24,21%)
● Logiciel publicitaire ou Adware (12%)
● Virus-vers (7,79%)
● Dropper (6,97%)
● Voleur de mots de passe (3,99%)
● Coinminer (2,42%)
● RAT (2,34%)
● Cyber-arnaque (scam) (2,33%)
● Bot (1,74%)
Les 10 principaux types de programmes malveillants ayant visé les utilisateurs français en 2021 sont les suivants :
● Cheval de Troie (34,94%)
● Infecteur de fichiers (10,21%)
● Logiciel publicitaire ou Adware (17,19%)
● Coinminer (10,43%)
● Dropper (7,19%)
● Arnaques (5,88%)
● Virus-vers (3,63%)
● Voleur de mots de passe (3,19%)
● Outil hacktool (1,50%)
● Bot (1,53%)
« Par le passé, chaque malware était programmé pour une seule action malveillante bien définie. Aujourd’hui, nous avons affaire à de véritables couteaux suisses, qui sont capables d’effectuer plusieurs actions malintentionnées et sont souvent conçus pour mettre en circulation d’autres programmes nocifs qui causeront encore plus de dégâts », poursuit Jakub Kroustek. « Les rançongiciels ont continué de sévir en 2021, mais ils ne font pour autant pas partie des principales menaces visant les utilisateurs privés. Les rançongiciels ne sont que la pointe de l’iceberg pour les particuliers et les entreprises du monde entier. Une attaque par rançongiciel peut cependant causer d’énormes dégâts, raison pour laquelle ce type de programme est largement redouté, alors qu’il n’est pas le plus représenté parmi toutes les menaces ».
Fort de centaines de millions d’utilisateurs dans le monde, Avast est à la tête de l’un des
plus grands réseaux de détection de menaces de l’industrie de la cybersécurité. Les
attaques visant les appareils de ce réseau livrent des informations et des enseignements précieux sur les principales menaces et sur les personnes qu’elles ont le plus affecté.