Lors d’une étude anonyme, plus de 1 200 consommateurs ont donné leur avis sur le métavers : 77 % sont inquiets à l’idée de confier leurs données à Facebook.
« Facebook a plusieurs fois été épinglée pour son utilisation abusive des données d’utilisateurs », explique Luis Corrons, évangéliste de la sécurité chez Avast. « Personne n’a oublié le scandale Cambridge Analytica. Les gens ont perdu confiance dans l’entreprise. Pourtant, nous sommes encore des milliards à utiliser Facebook, Instagram et WhatsApp. Il apparaît ainsi que, malgré toutes nos préoccupations en matière de confidentialité, ces réserves ont des limites. »
Les résultats montrent que 87 % des participants aimeraient privilégier un métavers basé sur une blockchain décentralisée. Le jeu vidéo s’impose comme le choix d’activité numéro un dans le métavers. Les autres domaines d’intérêt cités sont les rencontres entre amis, le travail et les réunions professionnelles, les concerts, le sport et les études. Enfin, hormis les 7 % de réfractaires au futur espace virtuel, les personnes interrogées sont prêtes à rejoindre un ou deux (46 %), trois ou quatre (38 %) et cinq ou six (10 %) métavers différents.
Des sénateurs américains révèlent que la CIA a collecté les données de citoyens
Dans une lettre adressée au PCLOB – le Conseil de surveillance de la vie privée et des libertés civiles des États-Unis –, les sénateurs Ron Wyden (Oregon) et Martin Heinrich (Nouveau-Mexique) affirment que l’agence de renseignement américaine a recueilli les données de citoyens dans le cadre d’un vaste programme de surveillance. Les deux élus évoquent un « programme secret de collecte d’informations massive » autorisé dans les années 1980 en vertu du décret présidentiel 12333. En règle générale, ce type d’activité est soumis au contrôle de la loi sur la surveillance et le renseignement étranger (FISA). Cependant, les sénateurs rapportent dans leur missive que le programme en question opère « en dehors du cadre statutaire connu du Congrès et du grand public, sans aucune supervision des institutions judiciaires, du Congrès ni de l’exécutif pourtant prévue par la loi FISA. »
Meta accepte de régler une amende de 90 millions de dollars
La maison mère de Facebook a accepté de payer la somme de 90 millions de dollars pour clore une action en justice – entamée il y a dix ans – concernant l’utilisation de cookies dans le but de pister les utilisateurs sur le web, même après qu’ils se déconnectent du réseau social. Meta a proposé cet arrangement en début de semaine au tribunal de Californie. L’affaire en question mettait en cause l’utilisation par Facebook de plug-ins de navigateur propriétaires dont le rôle était de pister les visites des internautes sur des sites externes. Dans le cadre de cette décision, Meta convient au placement sous séquestre et à la suppression de toutes les données incriminées. « Le règlement de cette affaire, vieille de plus de dix ans, est dans le meilleur intérêt de notre communauté ainsi que de nos actionnaires. Nous sommes satisfaits de pouvoir mettre ce problème derrière nous », a déclaré un porte-parole de Meta. Vous pouvez lire cet article de Variety pour approfondir cette histoire.
Twitter met en avant une fonction de blocage automatique
Twitter vient d’annoncer la disponibilité étendue de son mode Sécurité (accessible en bêta) à près de 50 % de ses utilisateurs aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, en Irlande et en Nouvelle-Zélande. Cette fonctionnalité permet de bloquer automatiquement, de façon temporaire, tous les comptes publiant des tweets offensants ou abusifs. Déployée en septembre dernier, la bêta ne concernait jusqu’à présent que 750 utilisateurs. « Nous avons compris que certaines personnes avaient besoin d’aide pour identifier les interactions à éviter », a déclaré Tatiana Britt, porte-paroles de Twitter. « Pour cette raison, notre technologie permettra désormais de détecter en amont les réponses nocives ou indésirables, ce qui devrait convaincre les utilisateurs de la bêta d’activer le mode Sécurité », a-t-elle poursuivi. Reste à voir si oui ou non cette fonctionnalité verra le jour dans la version grand public de Twitter.