Le vishing, ou hameçonnage vocal, pourrait bien poser de nombreux problèmes de sécurité.
Les progrès réalisés dans le domaine du clonage de la voix ont porté le son généré par ordinateur à un niveau que la BBC rapporte comme étant « d'une exactitude déconcertante » et qui, selon certains experts, pourrait constituer un risque important pour la sécurité.
La technologie basée sur l'IA apprend et s'adapte d'elle-même, et elle a beaucoup évolué au cours des dernières années. Les itérations les plus récentes du logiciel peuvent assimiler non seulement l'accent d'une personne, mais aussi son timbre, sa hauteur, son rythme, son débit de parole et sa respiration. En outre, la voix clonée peut être manipulée pour exprimer toute une gamme d'émotions, dont la colère, la peur, le bonheur, l'amour ou l'ennui.
Si cette nouvelle technologie offre certains avantages, notamment pour les personnes incapables de parler, le revers de la médaille est le risque de sécurité. « Le vishing, ou hameçonnage vocal, est une réalité et se produit », commente Luis Corrons, évangéliste sécurité chez Avast. « Avec le clonage vocal, les attaques pourraient devenir plus sophistiquées, en usurpant la voix de quelqu'un en conjonction avec une attaque BEC, par exemple ». Certains gouvernements et organismes d'application de la loi, comme Europol, se penchent sur le développement d'une nouvelle technologie capable de détecter les deepfakes comme les voix synthétiques.
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